Dans le choeur de la cathédrale entouré de grilles de fer forgé, on peut voir la dalle funéraire, faite de marbre noir,
de Jacques-Bénigne Bossuet, « l’Aigle de Meaux », la plus importante personnalité de l’histoire de la ville,
qui y fût évêque de 1682 à 1704.
La statue de Bossuet exécutée par Ernest Dubois, inaugurée à Meaux en 1911.
Elle représente Bossuet debout sur un piédestal au bas duquel l’artiste a groupé quatre figures
historiques : Turennes, converti par Bossuet, Mlle de Lavallière, le dauphin du roi dont Bossuet fut le précepteur
et Henriette d’Angleterre pour qui Bossuet fit l’oraison funèbre.
Bossuet assis sur son trône épiscopal.
Bossuet était un homme d’envergure nationale et personnage central du Grand Siècle.
Il devient académicien en 1671 et évêque de Meaux en 1681. Prédicateur influent et orateur de talent,
il rédige de nombreux traités sur l’histoire et la religion. Louis XIV le désigne comme précepteur du Grand Dauphin.
Bossuet travaille longtemps à la réunion des églises catholique et protestante mais n’y parviendra jamais.
C’est Voltaire, au siècle des Lumières, qui a surnommé Bossuet « l’Aigle de Meaux ».
L’aigle est l’un des rares oiseaux capables de voler face au soleil sans être ébloui. Or Bossuet était un évêque
irrévérencieux, seul homme religieux à tenir tête à Louis XIV à qui il a notamment lu un sermon sur les devoirs
des riches envers les pauvres. Bossuet, n’a jamais connu ce surnom d’Aigle de son vivant.
Evêque de Meaux, il est un prélat attentif et attaché à sa mission ecclésiastique.
Un musée lui est dédié aujourd’hui dans cette ville.